Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, le ménage a toujours été une corvée. Avant de le considérer comme quelque chose d’utile et de nécessaire, et bien que j’apprécie pourtant l’ordre et la propreté, je l’ai toujours envisagé, avant tout, comme une contrainte sans intérêt. Récemment cependant, j’ai commencé à porter sur cette activité un tout autre regard.
Très curieuse de nature, toujours à la recherche de nouvelles connaissances, je viens de tomber, au hasard de mes balades sur le net, sur un article aussi étonnant que passionnant.
Intitulé « un moine bouddhiste nous a expliqué comment être heureux en faisant le ménage », il explique la vision pour le moins surprenante (pour nous occidentaux) des Japonais, du ménage et de la propreté de nos lieux de vie. La culture japonaise considère en effet le ménage comme une forme de méditation.
M’étant moi-même mise récemment à la pratique de la méditation, j’ai donc été interpellée par cette approche, et c’est avec délectation que je me suis plongée dans la lecture de cet article.
Ce que j’y ai lu m’a d’emblée paru évident et d’une grande sagesse. Certes, la notion de ménage et de propreté est enseignée, dans la culture japonaise, dès le plus jeune âge. Les jeunes enfants sont éduqués à s’occuper de la propreté des salles de classe par exemple. Mais le ménage est aussi une activité très pratiquée par les moines (de 3 à 5h par jour) dans les temples bouddhistes. “C’est une forme de méditation en mouvement”, explique Shoukei Matsumoto, le fameux moine japonais interviewé. Nettoyer le temple ou sa maison “libère l’esprit et permet de se sentir en paix avec son environnement.”